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Les gens d'Orléans

Les Gens.

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Jean Laquintinie

Né en 1909 à Orléans.

Mort en 1941 à Yaoundé (Cameroun)

Evènements à Orléans

Jean Laquintinie. Premier médecin Compagnon de la Libération.

À la déclaration de guerre, Jean Laquintinie sert dans l'armée des Alpes. En janvier 1940, il repart pour le Cameroun et est affecté comme médecin-chef à l'hôpital indigène de Douala. Ayant entendu l'appel du 18 juin, il décide de poursuivre la lutte. Dans la nuit du 26 au 27 août 1940, l’envoyé du général de Gaulle, un certain lieutenant-colonel Leclerc, arrivait en pirogue et débarquait sur le quai du Wouri à Douala. Il était immédiatement accueilli par un Comité Français Libre dans la demeure de l’un d’eux, comité composé de civils et de militaires, dont Jean Laquintinie. Il sera condamné à mort par contumace par le gouvernement de vichy. Affecté au 1er régiment de tirailleurs du Cameroun, il prend part à la campagne du Gabon jusqu'au 15 novembre 1940.

  • En décembre 1940, alors qu’il est en permission, il est rappelé par Leclerc pour participer aux opérations de Libye. Il devient le médecin-chef de la colonne Leclerc. 

  • En 1941, il participe à la prise de l'oasis de Koufra.  Reste à conquérir El Taj, le point fort que défend un bataillon et où flotte toujours le drapeau italien. Pendant les dix jours du siège, le docteur Laquintinie demeure sans faiblir à la tâche. Pourtant, le paludisme dont il souffre et qu'il a toujours traité par le mépris l'a repris. De plus, en opérant dans ces conditions précaires, il s'est piqué à la main. Le lendemain, une septicémie se déclenche, la fièvre le tourmente, dans cette chaleur accablante qui écrase les combattants. Il refuse de se laisser évacuer. 

  • Le 1er mars, El Taj se rend. C'est alors que Leclerc, face à ses hommes figés au garde-à-vous, prononce le serment de Koufra. Laquintinie accepte maintenant d'être ramené au Cameroun. Malgré une amputation du bras, il est trop tard : la fièvre qui terrasse le chirurgien de Koufra n'est pas due au seul paludisme, mais à la septicémie qu'il a contractée en opérant. Il meurt le 5 mars 1941.

Eclairage
  • Il est inhumé à Châteauneuf-sur-Charente en Charente. 

  • Le Médecin Capitaine Jean Laquintinie fut le premier mort du Service médical de la France Libre. Il fut le premier médecin nommé Compagnon de la Libération, le 13 mai 1941 à titre posthume, mort pour la France, victime de son dévouement. 

  • Écoutons l’hommage qui lui sera rendu par Leclerc : « … Il fut l’un de mes compagnons d’arme les plus dévoués, les plus ardents, nous pleurons en lui le médecin, l’homme, le soldat… »

  • L’hôpital de Douala au Cameroun porte le nom du Docteur Jean Laquintinie.

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