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Charles Malfray
Né en 1887 à Orléans
Mort en 1940 à Dijon
Charles Malfray
Né dans une famille de tailleurs de pierres et d'architectes, son père lui-même tailleur de pierre, Charles Alexandre Malfray fait son apprentissage chez le maître orléanais Alfred Lanson. Élève de l'école des beaux-arts d'Orléans, il en sort premier. En 1904, il suit les cours de l'École des arts décoratifs de Paris et de l'École des beaux-arts, fréquentant les milieux artistiques de Montmartre.
Attiré par l'art d'Auguste Rodin et d'Antoine Bourdelle, Charles Malfray rejette dans les années 1900 le modèle académique. En 1916 il survit à l'enfer de la bataille de Verdun où il est gazé et demeure d'une santé fragile.
En 1920, il obtient le deuxième second grand prix de Rome, le premier prix revenant à Charles Georges Cassou.
Cette même année 1920, il crée les Monuments aux morts de Pithiviers et le monument de la victoire d'Orléans, dont le modernisme est extrêmement discuté.
Ruiné par ces travaux, malade des suites de la guerre, il abandonne presque la sculpture. Mais en 1931, son ami Aristide Maillol le désigne comme son successeur à l'Académie Ranson.
Soutenu par le ministre de l'Éducation Jean Zay, Malfray a reçu plusieurs grandes commandes, notamment en 1936 pour le Palais de Chaillot (Le Printemps) et en 1938 pour un jardin public de la ville de Limoges (La Source du Taurion). Venu y soigner une vieille tante, il meurt subitement en 1940 lors d'un passage à Dijon, dans la boutique d'un pharmacien.
Le nom de Charles Malfray a été donné à une rue d'Orléans.