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Les fêtes de Jeanne d'Arc

Les Fêtes de Jeanne d'Arc.

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Fêtes de Jeanne d'Arc 1734

écoles d'Orléans

8 mai 1734

Depuis 1331, existaient à Orléans des compagnies d’arbalétriers. La tradition voulait que lors des fêtes du 8 mai, ces hommes exercent leur talent sur un oiseau lâché du sommet des tourelles du pont. Ces tournois, forts bien rémunérés, enthousiasmaient la population. L’innovation et le progrès vinrent à bout de l’arbalète qui sera peu à peu remplacée par l’arquebuse (arme à feu).

Au fil du temps, les deux compagnies d’arquebusiers d’Orléans, se déchirèrent dans de sombres différents et leur prestige sera ternis. Le recrutement se tarira et 1734 sera leur ultime et dernière prestation.

Les fêtes de Jeanne d'Arc existent depuis 1430. Autrefois Jeanne d'Arc était représentée dans le cortège par un étendard (jusqu'à 1830), puis par un puceau (jusqu'à 1912). Le souvenir de Jeanne d'Arc fut rappelé dans le cortège du 8 mai, du 15ème au 18ème siècle, par un étendard, puis en 1830 par un jeune homme jouant le rôle de son page (le « puceau »), puis ponctuellement par une jeune fille, en 1912, 1913, 1929 et 1945. Ce n’est que depuis 1947 que le souvenir de Jeanne d'Arc est régulièrement figuré par une jeune fille, présentée à la population au cours d'un cortège rappelant l'entrée en ville de Jeanne d'Arc le 29 avril 1429 dans la soiréeLes fêtes ne furent toutefois interrompues que 48 années, à l'occasion des guerres de Religion, des guerres révolutionnaires, de 1831 à 1840, de la première guerre mondiale et de l'assassinat de Paul Doumer, le 6 mai 1932, alors qu'il était invité à présider les fêtes deux jours plus tard.

Cette manifestation est inscrite depuis mars 2018 à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en tant que pratique rituelle et festive.

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