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L'affaire François Montely, 1842
Année(s) :
1843
Le cadavre se fait la malle
Orléans, le 21 novembre 1842, le dénommé André Bosselier, garçon caissier de banque, part faire sa tournée mensuelle, rue du faubourg Bannier, pour récupérer les créances de commerçants. Nul ne le reverra et tous s’inquiètent de sa disparition. Une enquête est diligentée. Rapidement, on découvre qu’il fréquentait régulièrement un ancien et bon camarade de régiment : François Montely. Les deux hommes ont été aperçus ensemble le matin même de la disparition. Montely avait loué une chambre d’Hôtel à l’Hôtel de l’Europe, rue de la Hallebarde à Orléans.
Le personnel de l’établissement avait été étonné de le voir transporter une grande malle, « contenant des tissus », et qu’il disait devoir l’expédier à Toulouse par les Messageries Générales. Dans l’Hôtel, des traces de sang sont présentes ainsi que dans la chambre où l’on découvrira une chemise ensanglantée. Un grand couteau, certainement l’arme du crime, mal dissimulée dans la fosse d’aisance, sera rapidement découverte. La police file aux messageries à la recherche de la fameuse malle. Bingo, elle est encore là ! On l’ouvre, et à l’intérieur, une vision d’horreur. André Bosselier, égorgé, jambes coupées (pour pouvoir être déposé dans la malle) et saucissonné dans une toile. De plus, son visage est méconnaissable, lacéré de multiples coups de couteau.
Mais l’assassin est introuvable à Orléans. La police apprend qu’il a rejoint Paris le jour-même et deux jours plus tard il est interpellé à son domicile de Saint-Germain-en-Laye, tout simplement. Chez lui, on retrouve l’argent des commerçants, mais l’homme nie en bloc.
Transféré à Orléans, il continue à clamer son innocence à son procès en mars 1843. Sa défense est rocambolesque : Il prétend que Bosselier s’est suicidé sous ses yeux, suite à une dette qu’il lui devait et qu’ensuite, pris de panique il aurait essayé de faire disparaitre le corps ! Il sera condamné à mort.
L’échafaud sera dressé à proximité de la porte Bourgogne, le 4 mars 1843. Une foule immense assistera à cette décapitation. Montely, complètement abattu, devra être porté pour arriver jusqu’à la guillotine.