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Esprits frappeurs
Année(s) :
1533
1533, des esprits frappeurs sèment le trouble
En 1533, François de Saint-Mesmin, prévôt d’Orléans, perd sa femme Louise de Mareau et décide de la faire inhumer dans l’église des Cordeliers (au coin de la rue des Récollets et de la Bretonnerie). Peu de temps après, les bons moines, remontés à bloc par le piètre paiement de six écus pour cette cérémonie, demandent audience à notre veuf de Prévôt. En compensation de leurs maigres émoluments, ils lui réclament du bois à prendre sur ses domaines : Refus du Prévôt.
La moutarde monte au nez des moines qui entreprennent de monter un stratagème afin de faire plier le Prévôt. Un novice s’installa, bien caché dans la voute de l’église et lors des offices du soir, à chaque interrogation sur la défunte, son esprit répondait par le biais de coups frappés avec une planchette en bois.
Le frère Pierre d’Arras adjura l’esprit de frapper trois coups s’il était un ange. Silence. De frapper quatre coups s’il était un démon. Quatre coups résonnèrent. Ainsi fut prouvé que la défunte était damnée par l’hérésie Luthérienne et indigne d’une sépulture ecclésiastique.
Dans tout Orléans, une rumeur se répand : L’âme en peine de la défunte était revenue dans l’église du couvent. La foule se presse pour assister à cette malédiction. Les religieux, jurant que leur église était profanée, emportèrent reliques et saintes espèces et décidèrent de ne plus faire leur office dans cette chapelle maudite.
Le Prévôt s’insurgea et portera l’affaire devant la justice du Roi. L’enquête sera rondement menée et rapidement on découvre que le frère Pierre d’Alcourt n’était autre que l’esprit frappeur du clocher. Il sera condamné à être fouetté jusqu’au sang. Quant à ses 8 complices, ils goûtèrent aux joies de la prison après une procession pénitentielle.
L'église de Saint-Chéron. Sise à l'angle de la rue de la Bretonnerie et de la rue des Récollets, la chapelle fut donnée aux Cordeliers en 1240. Au début du 19ème siècle, les bâtiments laisseront place aux hôtels des 1, et 3, rue de la Bretonnerie.