Pont Royal : Initialement nommé Pont Royal en hommage au Roi, le pont sera renommé pont George V en 1914 par Fernand Rabier, maire de l'époque, et ce, pour remercier l'Angleterre et son engagement dans la guerre de 1914-1918.

La Guerre de 1914-1918 à Orléans : Pendant la grande guerre, Le Loiret n'a subi aucune invasion ni destruction. Le 3 août 1914, à Orléans, les églises d'Orléans sonnent le Tocsin : C'est la mobilisation générale, la guerre. La ville se transforme en véritable "fourmilière" armée. Partout, sur les mails, dans une noria de fourgons et caissons, on transporte foin, paille, équipements, armement... A 120 km au sud de Paris, Orléans est la première ligne de front de l'arrière. L'intendance y a un rôle majeur, en particulier avec la gare de Fleury-les-Aubrais, important carrefour central de circulation et de transport de marchandises, de troupes, de blessés et de ravitaillement. Lire la suite

Fêtes de Jeanne d'Arc 1914. La guerre est proche, mais nul ne peut deviner l'horreur à venir. La fête bat son plein avec la fanfare du 3ème Chasseurs, les jeunes Eclaireurs,  les Dragons-Lanciers, la musique des Sapeurs-Pompier, l'Harmonie Municipale et les représentants de la magistrature et du conseil municipal. Le cortège sera purement civil et réduit. Seuls, les militaires tireront leur épingle du jeu.

Place de la Gare : La place changera de nom en 1914 et sera renommé Place Albert 1er (roi des Belges). Fernand Rabier, maire de l'époque, justifie ce choix et cette décision en hommage à l’engagement du roi lors du premier conflit mondial de 1914.

Le Camp de Cercottes  : Le camp sera successivement : Un champ de tir, puis camp d'entrainement et de rassemblement des troupes et enfin camp de prisonniers. Durant quelques semaines, les soldats indiens s'entraineront au camp de Cercottes avant de partir au front à la fin de l'année 1914.

Ecole Avenue Dauphine : C'est en 1909, au 45, avenue Dauphine à Orléans, que l'école de garçons ouvre ses portes. L'école servira d'hôpital militaire pendant la guerre de 1914/1918 et sera gérée par l'Association des Dames Françaises. l'Association des Dames Françaises est créée en 1879 suite à la guerre de 1870.

Arrivée du 8ème Chasseurs : 9 avril 1914, venant d'Auxonne en Côte d'or, le 8ème Chasseurs à cheval arrive à Orléans pour y prendre garnison. La veille, la troupe avait fait escale à Châteauneuf-sur-Loire.  A son entrée rue de Bourgogne, le régiment est accueilli par le maire, Fernand Rabier et toute la municipalité. Lire la suite.

Des Indiens dans la ville : Le 4 aout 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Aussitôt, l'Angleterre s'allie à la France dans ce combat. Les Anglais, sur le front Nord, sont en grande difficulté. L'armée coloniale de l'Inde sera alors appelée en renfort en France dès septembre 1914. Lire la suite.

Le Bon-Pasteur. En septembre 1703, le cardinal de Coislin, évêque d'Orléans, obtint du roi l’autorisation d'établir la communauté du Bon-Pasteur, destinée à accueillir les pauvres filles repenties. Cet asile (A l'angle de la rue de la Bretonnerie et la rue des Récollets) subsista jusqu'à la Révolution. Il se réfugia sous l'Empire, au sud de la cathédrale et en 1824, au n° 14 de la rue Sainte-Anne. En 1807, la ville d'Orléans y installa la bibliothèque municipale, ainsi que les écoles gratuites de dessin et d'architecture. En 1914, la bibliothèque fut transférée rue Dupanloup puis les locaux et la chapelle furent démolis pour faire place au bâtiment de l'Etat-Major du 5ème corps d'armée (surnommé à l'époque le fromage blanc).

Fête de la Mi-Carême du 19 mars 1914 : Le point de ralliement de cette immense fête sera le Café du Nord, place du Martroi. Les employeurs sont même priés de libérer leur personnel en cette grande journée festive du 19 mars. Les cafés resteront ouverts toute la nuit et un grand bal déguisé sera donné au théâtre municipal avec bataille de confettis. Lire la suite.

Klaas Pander : Klaas Pander (38, rue Royale à Orléans) est un magasin (bijouterie, objets d'art...) d'avant 1914. Le propriétaire, d'origine Allemande, a vu son commerce saccagé par la population lors de la déclaration de guerre et la mobilisation générale le 4 août 1914.