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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1905



  • Maison Barillet (46, rue Saint-Marc) : Entrepreneur en bâtiment, Georges Barillet a vraisemblablement construit cette maison en 1905 comme faire valoir de ses compétences en construction. Construite à une période où l’Art Nouveau est à son apogée, la façade de la maison est plus qu’ostentatoire.


  • Louis-Joseph Soulas : Il est né en 1905 à Orléans et décédé en 1954 à Paris. Né dans une famille d’agriculteurs de la Beauce, Louis-Joseph Soulas suit, dès l’âge de douze ans, les cours de l’école de dessin de la manufacture des Gobelins. Dès 1934, ses œuvres sont présentes dans de nombreux musées, tant en France qu’à l’étranger.


  • Inauguration du Pont Neuf : Le 14 mai 1905, à 10h10, les autorités arrivent en gare d'Orléans. L'accueil est mitigé, car c'est une journée chargée pour les Orléanais. Le même jour, le tour de France pour motocyclettes passe par Orléans pour la dernière étape : Orléans-Paris. De plus, la foire exposition vient d'ouvrir ses portes avec son attraction vedette : Le village noir. L'emploi du temps est donc serré, y compris pour les autorités. Ceci étant, à 16:30, le cortège officiel arrive au nouveau pont où un arc de triomphe, plutôt original, a été dressé . On pose alors la première pierre alors que le pont est déjà fort bien avancé puisque les travaux démarrèrent en 1896 ! Le temps presse, la cérémonie devant suivre n'aura pas lieu. Lire la suite.


  • Inauguration de la Gare de Saint-Marceau : Le 14 mai 1905, les autorités arrivent à la gare de Saint-Marceau pour l'inauguration de la ligne de tramway qui rejoint Orléans à Ligny-le-Ribault. Cette ligne a été déclarée d'utilité publique au Journal Officiel du 22 mars 1903. Pas moins de deux trains pavoisés attendent l'arrivée des ministres présents. Le train démarre avec ses hôtes de luxe pour faire un premier arrêt, après 6 km de voyage à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin. A l'arrêt, une fanfare entame une Marseillaise, le maire dans ses petits souliers accueille tout ce beau monde, les discours se multiplient et se termineront avec un lunch. Le Maire de Cléry fait grise mine, vexé que le train officiel n'aille pas jusqu'à sa commune. Le retour à Orléans se fera sans incident, mais sans enthousiasme.


  • La Foire de 1905 : La foire exposition de 1905 à Orléans démarre le 8 mai pour se terminer le 27 aout. Elle prend place sur le mail et empiète sur l'actuel quartier des Champs Elysées. La chambre de commerce et de l'Industrie d'Orléans ne voit pas d'un bon œil cette foire préparée à "la va vite" et n'y prendra pas part. Cette exposition sera donc privée avec la bénédiction de la mairie sous la pression des industriels soucieux de vendre et faire connaître leur produits à Orléans, ville si proche de Paris. La foire aura donc lieu avec de nombreux exposants et pavillons (Palais des arts libéraux, pavillon de l'agriculture et des colonies, galerie des beaux-arts, casino et kiosque à musique). Lire la suite.


  • Buffalo Bill à Orléans : Le "Buffalo Bill’s Wild West" présentait son spectacle à Orléans le 20 août 1905. Ce show était à l'époque une véritable machine de guerre. Pendant la tournée Française, chaque déplacement du spectacle nécessitait quatre trains. Près de 1000 chevaux se produisaient dans une arène de 20 000 places. Les scènes de la vie des pionniers illustraient des thèmes tels que la chasse au bison, le Pony Express, l’attaque d’une diligence et de la cabane d’un pionnier par les Indiens. La présence de vrais Indiens constituant le clou du spectacle. En 1905, plus de 100 villes seront visitées en France dont Orléans. Mais l'avènement du nouveau et merveilleux cinéma mettra à mal le spectacle vivant.


  • Henri Languille : En 1905, Henri Languille est condamné à la peine capitale suite au meurtre d'Auguste Legeais, habitant de Nibelle. La décapitation aura lieu le 28 juin 1905 à Orléans place de la guillotine (entre la rue de Bel Air et la rue verte (rue Emile Zola)) à 3:30 du matin. Malgré l'heure matinale, la foule est présente et des débordements auront lieu tandis que le bourreau, Anatole Deibler, assurera son office. Mais Languille fera l'objet d'une expérience qu'il a accepté par avance avec le médecin en chef de l’Hôtel-Dieu d’Orléans, le docteur Beaurieux. Lire la suite.


  • Le Roi d'Espagne aux Aubrais le 30 mai 1905 : Le train Royal entre en gare des Aubrais à 12:18 pour un court arrêt lors de son trajet entre Hendaye et Paris. Le tapis rouge est déroulé pour accueillir Alphonse XIII. Les discours se succèdent et le Roi, dans son habit de général d'infanterie, repartira sous la musique de l'hymne Espagnol. Lire la suite.



  • Raoul Rousseau : La société s'installe Boulevard de Chateaudun à Orléans. En 1905, la première presse-botteleuse française sortait des ateliers Rousseau d'Orléans. L'entreprise se spécialisera ensuite dans les presses-botteleuses. Les établissements Rousseau fabriquent des machines agricoles : Des locomobiles et des batteuses jusqu'en 1935.


  • Atelier L. Boucher : Les Areliers de Mécanique Gérale L. Boucher, s'installe au 20, rue Jacquard à Orléans vers 1905. Ici, on touche à tout : Outillage, robinetterie, automobiles et mécanique.

  • Bert - A Saint-Joseph : C'est au 12, Quai Barentin, vers 1905, que la teinturerie Bert " A Saint-Jospeh" installera son usine à vapeur pour le nettoyage. Les deux boutiques du centre-ville assurent alors la réception des clients au 79, rue Royale et 2, rue Péreira. L'entreprise est prospère et possède même deux autres boutiques à Beaugency et Meung-sur-Loire.

  • Le Café de l'Amitié : Au 1, rue du Faubourg Madeleine (à l'entrée du faubourg) le Café de l'Amitié en 1905 proposait à ses clients boissons, tabacs et jeu de billard. A cette époque, Orléans comptait un débit de boissons (bars, buvettes, marchands de vins...) pour 300 habitants.

  • Epicerie Boutinot : L'épicerie Boutinot du 25, rue Charles Sanglier à Orléans était spécialisée dans la vente de fruits et légumes depuis 1905. L'activité ne cessera que dans les années 1970.

Cette année là, en d'autres lieux :

Séparation de l'église et de l'état. Les clowns Chocolat et Footit ont du succès aux Folies Bergère à Paris.

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