Rue Dupanloup : La rue Dupanloud prend son nouveau nom en 1899 sur une décision du Conseil municipal, et ce en hommage à Mgr Dupanloup, ardent défenseur de la cité pendant l'invasion Allemande de 1870.

Avenue du Champ de Mars : Cette promenade, pompeusement appelée Champ de Mars, sera créée en 1876-1899. Etablie sur d'anciennes canches et rejoignant le champ de courses de l'île Arrault par les bords de Loire, l'avenue sera ainsi nommée en 1895. Il est à noter que l'actuelle avenue de Trévise était incluse dans l'avenue du Champ de Mars à l'époque. A son extrémité passait le tramway et l'avenue longeait la gare de Sologne de la compagnie des tramways.

Statue de Jeanne d'Arc par Véel : Cette statue n'existe plus. Située dans la cour de l'ancien évêché rue Dupanloup, cette statue est inaugurée le 7 mai 1899. Durant le 2ème guerre mondiale, elle sera cachée dans le château d'eau. Ce dernier sera bombardé et la statue très endommagée serait actuellement conservée dans les réserves du musée des Beaux-Arts d’Orléans. La statue de Le Véel était initialement prévue pour être installée dans la cathédrale, mais l'autorisation administrative ne sera pas obtenue.

Monument aux morts de 1870 : Le monument est aujourd'hui sur la commune de Saran. En 1897, la commune de Saran et le comité départemental du Souvenir français décident d’ériger un monument à la mémoire de ceux qui ont combattu faubourg Bannier pour la défense d’Orléans le 11 octobre 1870. Une souscription est lancée et un concours ouvert. Le 30 avril 1899 aura lieu l'inauguration du monument dans le quartier des Aydes d'Orléans. Le monument rend un double hommage au commandant Arago debout, coiffé d'un képi, et en médaillon sur le piédestal.

Monument à la mémoire des soldats : A la mémoire des soldats morts pendant la guerre de 1870 - 1871. Dessiné par l’architecte orléanais Noël, il abrite une vaste crypte où ont été inhumés les restes de 904 soldats français et 1207 allemands. Il avait été érigé à l’origine dans l’ancien cimetière Saint-Vincent, il fut déplacé en 1899 sur le terre-plein central de ce cimetière. Le Grand cimetière abrite également plusieurs tombes militaires allemandes, isolées ou collectives, de la guerre de 1870.