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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1830

  • Eglise Saint-Pierre-Empont (Rue du Cloître Saint-Pierre-Empont) : 1830 - L'église est démolie pour laisser place au temple Protestant.


  • Les Inexplosibles : C’est vers  1830 qu’apparut ce type de bateau qui devait privilégier la sécurité des passagers en étant inexplosible. En effet, quelques incidents avaient auparavant provoqué la mort de quelques personnes. La compagnie Inexplosible a été fondée en vue d’exploiter un service voyageurs régulier de Nantes à Nevers. L’inexplosible est doté d’une chaudière basse pression pour propulser le bateau dont le tirant d’eau est de l’ordre de 20 centimètres. Deux grandes roues à aubes leur confèrent leur aspect caractéristique sur la Loire. Si la Compagnie profita de la création de la ligne de chemin de fer Paris-Orléans, elle fut victime par la suite de celles de la ligne Orléans-Nantes et Orléans-Nevers qui détrôna le bateau à vapeur dont la vitesse n’excédait pas 16 km/h.


  • Les Carmélites. Les Carmélites arrivent à Orléans en 1617 et logent provisoirement près de l'église Saint-Pierre-Ensentelée (Saint-Pierre-du-Martroi). Elles achètent aux Jacobins un terrain situé au nord de leur couvent (actuelle place Halmagrand) et y construisent leur monastère (entrée : rue des Anglaises, entre les n° 10 et 10 bis). Elles s'y installent en 1622 et en 1658 y érigent une chapelle qui n'est achevée qu'en 1685. Avec la Révolution elles quittent leur couvent en 1792. Devenu bien national, celui-ci est vendu et l'église devient fabrique de pipes, manège, puis local de la loge maçonnique de l'Union parfaite. Le couvent, joint à celui des Jacobins, est transformé en caserne (caserne Duportail) jusqu'au 20ème siècle. L'église n'existait plus en 1831. Les Carmélites achètent en 1805 le couvent des petits Carmes (7, rue du Puits-de-Linières). Leur chapelle, dont la première pierre est posée le 19 mai 1828 est consacrée le 29 mai 1830. En 1939, le Carmel quitte Orléans. L'ancien couvent d'Orléans, après avoir accueilli, en 1940, des familles sinistrées, est démoli en 1972-1973, pour faire place au Foyer Isabelle-Romée.


  • Les Minimes. Le 26 avril 1612, les Minimes obtiennent de la ville d'Orléans le terrain des Buttes des arbalétriers et des arquebusiers, situé rue d'Illiers, et s'y installent en 1613. La première pierre du monastère est posée en 1615 et, en 1626 l'évêque, Mgr de l'Aubespine, bénit la nouvelle chapelle. En 1788 la communauté loue les locaux à la municipalité puis les religieux quittent les Minimes et s'installent, jusqu'en 1790, rue des Pastoureaux. Pendant la Révolution, le couvent devient maison d'arrêt puis il est vendu et on y établit en 1801 une filature de coton, puis une fabrique de couvertures. Vers 1830, l'église devient le local de la Bourse de commerce. En 1842 un pensionnat de garçons prend possession des locaux. En 1860 s'y installe le petit séminaire de Sainte-Croix qui, en 1906, quitte les Minimes pour se réfugier peu après rue du Colombier. Après avoir servi de caserne, les locaux sont utilisés par le service des Archives du Département du Loiret. Après les bombardements de juin 1940, la chapelle est reconstruite. Le cloître des Minimes est situé Passage du chanoine Chenesseau.


  • Mercerie à La Barbe d'Or : Vers 1830, La boutique A la Barbe d'Or s'installe au 88, rue Royale. On y vend du linge de table, des voiles, des mouchoirs, de la dentelle et du tulle.

Cette année là, en d'autres lieux :

Une flotte française de 500 navires quitte Toulon, à la conquête de l'Algérie. Stendhal commence à donner le manuscrit de "Le Rouge et le Noir" à son éditeur Levavasseur.

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