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L'église Saint-Marceau : Après la Révolution, en 1793, l'église sera affectée aux réunions du Club des Jacobins, puis transformée en Orangerie à l'occasion d'une fête agricole. La porte fut agrandie à ce moment. L'autel de la chapelle de la Vierge venait de l'abbaye de Saint-Loup. On y voyait deux reliquaires : Une relique de Saint-Aignan et une autre de Saint-Marceau. Puis l'église tomba en vétusté.
Eglise Saint-Pierre-Empont (Rue du Cloître Saint-Pierre-Empont) : 1793 - L'église est vendue.
L'attentat contre Léonard Bourdon : Léonard Bourdon est un homme politique, révolutionnaire, chargé en 1793 de lever 300 000 hommes. Le 16 mars 1793, Léonard Bourdon de passage à Orléans est très légèrement blessé, suite à un incident (à proximité de l'Hôtel Groslot) mettant en cause des habitants de la ville. Usant de son influence, il rédige aussitôt une déclaration à l'attention du président de la Convention, exagérant les faits, et réclamant la tête de 25 orléanais. Le 18 mars, Orléans est déclaré en état de rébellion jusqu'à ce que les coupables soient livrés. Le 22, la municipalité est incarcérée, bientôt suivie de nombreuses autres arrestations. Après un simulacre de procès, neuf "présumés assassins" sont condamnés à mort le 12 juillet, puis guillotinés. Peu après, seront remanié la municipalité, les tribunaux, la gendarmerie et le clergé, tandis que le directoire du Loiret et le conseil de district sont supprimés. Le mois de novembre est marqué par des actes de vandalisme à l'encontre des lieux de culte. Avec la fin de la Terreur, un nouveau commissaire arrive à Orléans le 4 août 1794 et redonne ses pouvoirs au conseil municipal. Les détenus des Minimes sont libérés à la fin du mois. L'épuration de la municipalité est aussitôt entamée, et à la fin de 1794, l'administration de la ville est purgée de tous ses jacobins.