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L'église Saint-Aignan : En 1791, l'église est rachetée par l'architecte Lubrun . il transformera en salle de spectacle les magasins et greniers du chapitre qui finalement sera restitué au culte en 1804.
L'église Saint-Marc : En 1791, après la révolution, l'église est désaffectée et devient écurie ! Elle sera redue au culte en 1799 et reconstruite en 1859.
L'église Saint-Pierre du Martroi : A la Révolution, l'église devient un magasin de fourrage puis elle sera rendue au culte en 1805. La flèche date de 1877.
L'église Saint-Pierre-le-Puellier : Après la révolution, vendue à l'architecte Lebrun (encore lui), elle deviendra magasin à sel, ce qui portera préjudice à ses murs. Acquise en 1816 par les habitants, elle sera réparée et repavée.
L'église Saint-Vincent : Fermée lors de la Révolution, elle deviendra écurie et ne sera rendue au culte qu'en 1797.
Notre Dame-du-Chemin (Rue de Solférino) : 1791 - L'église est vendue.
Saint-Benoit-du-Retour (Rue du Cloître Saint-Benoit) : 1791 - L'église est vendue et deviendra un atelier de tanneur.
Eglise Sainte-Catherine (Place Louis XI) : 1791 - Destruction de l'église.
Eglise Saint-Eloi (8 - 10 - Rue Saint-Eloi) : En 1791, l'église est vendue pour devenir une raffinerie de sucre puis un atelier de forgeron.
Eglise Saint-Flou (Notre-Dame-de-la-Conception) : Rue de la Tour Neuve - Rue Saint-Flou. 1791 - L'église est démolie.
Eglise Saint-Hilaire (Place du Châtelet) : 1791 - La paroisse est supprimée.
Eglise Saint-Liphard (169, rue de Bourgogne) : 1791 - La paroisse est supprimée, l'église sera vendue et rasée peu de temps après.
Eglise Saint-Pierre-Empont (Rue du Cloître Saint-Pierre-Empont) : 1791 - La paroisse est supprimée.
Eglise Saint-Pierre-Lentin (Rue Saint-Pierre Lentin) : 1791 - L'église est vendue et devient salle de spectacle.
Eglise Saint-Victor (2, rue des Pensées) : 1791 - La paroisse est supprimée et l'église détruite.
L'église Saint-Martin-de-l'Alleu (construite vers 956, date de disparition inconnue). Sise au 10, de la rue Jeanne d'Arc, en 1791, la paroisse est supprimée, l'église est vendue pour devenir épicerie.
Le théâtre d'Orléans : En 1791, plusieurs édifices religieux sont vendus à des propriétaires privés. L'église saint-Michel (place de l'Etape) est vendu à Benoît Lebrun, architecte, qui transforme les lieux en salle de spectacle, et ce, à moindre frais.
Les Augustins : Les Révérends Pères Augustins furent reçus à Orléans vers l'an 1280. Ils s'installent au sud de la Loire, près du pont des Tourelles. Leur chapelle prend le nom de « Notre-Dame-des-Aides ». A diverses reprises, le couvent est détruit : par les inondations du fleuve, par les Orléanais, lors du siège de 1428. Reconstruit par la suite, il est démoli de nouveau en 1562, par les Huguenots puis par les Ligueurs. En 1613, Louis XIII fait reconstruire le monastère, un peu plus au sud (près de la place de la Bascule). A la Révolution, au départ des Augustins, la propriété est vendue en 1791. Une raffinerie puis une tuilerie-briqueterie s’y installent.
Les Carmes déchaussés ou petits Carmes. Les petits Carmes, arrivés à Orléans en 1646, s'installent d'abord au 20, rue du Bourdon Blanc et y ouvrent une chapelle en 1647. En 1649, ils vont habiter rue de Bourgogne, près de l'église de Saint-Pierre-Empont. En 1654 ils s'établissent au 7, rue du Puits de Linières, se contentant alors d'une modeste chapelle. Ce n'est qu'en 1703 qu'ils construisent une église. Avec la Révolution, ils quittent le monastère en 1791. Peu après l'église est détruite et le couvent accueille momentanément une manufacture de bonnets façon Tunis.
Les Jacobins. Les Jacobins (nom donné aux Dominicains dont la maison-mère était située rue Saint-Jacques à Paris) sont venus à Orléans en 1218 ou 1219. A ce moment, l'évêque Philippe de Jouy leur donna l'église Saint-Germain-des-Fossés située au nord des fortifications. On installa chez eux les Ecoles de Théologie et de Droit jusqu'en 1337. Durant les guerres anglaises, le couvent fut détruit par les Orléanais en 1358, rétabli en 1389 et démoli de nouveau en 1428. Reconstruit peu après, il fut ruiné, en 1562 et 1567, par les Huguenots. Jacques Alleaume, bourgeois d'Orléans le fit rebâtir en 1575. Dans l'église des Jacobins se trouvait la chapelle de Notre-Dame de Pitié, fondée en 1473, siège de la confrérie des Marchands fréquentant la rivière de Loire. Avec la Révolution, les Jacobins quittèrent Orléans en 1791. Devenu bien national, le couvent acheté par la ville d'Orléans fut transformé en caserne (Caserne Duportail). Les bâtiments, cédés par l'Etat à la ville d'Orléans en 1912, disparurent, ainsi que la chapelle, en 1927 pour faire place au quartier appelé alors Les Champs-Elysées.
Porte de la Tour Neuve : Cette porte de l'enceinte de Louis XI (3ème enceinte) ouvrait sur la Loire près de la Tour Neuve à l'extrémité sud de la rue du même nom. Elle disparaitra vers 1791, lors du nivellement des quais jusqu'au fort Alleaume.