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Prières pour les morts : Novembre 1788. A cette époque eut lieu pour la dernière fois, dans les cimetières d'Orléans, une cérémonie assez déroutante. Le jour des Morts, les gens se rendait dans ces lieux pour y faire des prières sur les tombes et tombeaux de famille. Des pauvres qui s'y trouvaient, moyennant quelques pièces de monnaie, récitaient, agenouillés à terre, une prière dont les premières paroles étaient : Délivrez-nous Seigneur, de la mort éternelle, regardez en pitié notre âme criminelle…Cette prière, psalmodiée à haute voix, et par une grande quantité de mendiants, formait un murmure lugubre.
Les Chartreux. Un Hôtel Saint-Ladre, signalé dès 1112, existait à Orléans aux numéros 74 à 80 bis du Faubourg Bannier. Il accueillait les lépreux de la ville d'Orléans et dépendait du Chapitre de Sainte-Croix. Cette léproserie, ruinée lors des guerres anglaises et en 1562, était, au 17ème siècle totalement délabrée. Louis XIII permit aux Chartreux de Paris de s'y installer. Arrivés à Orléans en 1624, ils entreprirent la construction de leur couvent. La première pierre posée en 1635, on aménagea quelques cellules, le petit cloître et la chapelle Saint-Clair situés en bordure de la route de Paris. Vers 1650 on commença à édifier l'église et le grand cloître. Le tout ne fut achevé que vers 1785-1788. La Révolution survint et les Chartreux quittèrent Orléans en 1790. En 1791, la Chartreuse était vendue. En 1851, les Dames du Sacré-Cœur y ouvrirent un pensionnat mais, celles-ci quittèrent Orléans en 1903. En 1904, la Chartreuse fut démolie et les rues Pasteur et Ladureau tracées sur son emplacement.
Notre-Dame et Saint-Vrain alias Sainte-Anne – Cimetière Sainte-Croix (Campo Santo). C'était la chapelle du cimetière. En 1266, l'évêque, Robert de Courtenay, en pose les fondements et la confrérie des Ecrivains se charge de l'édifice. En 1297- 1299, un acte de l'évêque Ferry de Lorraine signale que le nom de Saint-Vrain fut ajouté à celui de Notre-Dame, pour désigner la chapelle. Elle est détruite par les Orléanais lors des invasions Anglaises en 1358 et 1428. En 1474, époque où l'on commence la construction des arcades du cimetière, elle est reconstruite sur un autre emplacement (en bordure de la rue Dupanloup) A la fin du 15ème siècle, elle est cédée à la confrérie des menuisiers et prend le nom de Sainte-Anne. Ruinée en 1562 par les Huguenots, elle est réédifiée en 1569. En 1786, le cimetière est supprimé et la chapelle démolie en 1788. Sur son emplacement fut construit peu après le Bureau de bienfaisance, œuvre du docteur Antoine Petit, remplacé en 1969 par l'école des Beaux-Arts.