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Eglise Saint-Germain-des-Juifs (Rue Saint-Germain) : 1770 - L'église est démolie.
Dernière exécution par le feu dans l'Orléanais : Juillet 1770, Dernière exécution par le supplice du feu, dans l'Orléanais, sur la personne d'une jeune habitante de Montargis, nommée Rose Huet, convaincue d'avoir empoisonné son vieux mari, pour vivre plus librement avec son amant que ses parents avaient refusé de lui donner en mariage. Cette malheureuse femme, âgée de 18 ans, mariée depuis environ une année seulement, fut jugée à Orléans et conduite dans sa ville natale pour y être suppliciée. Son bourreau sera accusé de lui avoir donné la mort avant que la flamme ne l'eût approchée, par le moyen d'un fer très long et très aigu qu'il avait dirigé sur son sein et qu'il poussa avec force sur elle en allumant le bûcher. Il fut puni de plusieurs mois de prison et faillit perdre son travail pour ce fait. Son bourreau s'appelait Etienne Maret et son caractère doux et sensible le rendait peu propre à sa profession. Il habitait place du Marché à la Volaille, à Orléans.
Les Ursulines de Saint-Charles. Le 22 mai 1655, l'abbé Meunier, vicaire général et supérieur des Ursulines, fait l'achat au sud de la Loire de la propriété du "Bourniquet" (rue de la Brèche) où l'évêque, Mgr Delbène, installe provisoirement le 22 août 1656, une nouvelle communauté. La propriété voisine, "le Clos de Guigny" ayant été achetée en 1655, la première pierre du nouveau monastère y est posée en 1660. Les religieuses s'y installent dès la bénédiction des locaux le 13 juin 1666 et peu après la chapelle placée sous la protection de Saint-Charles est bénite à son tour le 1er août 1666. En 1689 tous les travaux sont terminés. Cependant, au 18ème siècle, la Communauté de Saint-Charles est devenue janséniste et résiste à l'évêque. En juin 1721, Mgr Fleuriau d'Armenonville lui refuse toute réception des sacrements. En 1722-1723, il supprime le Pensionnat, et en 1770, Mgr Jarente de la Bruyère décrète la suppression du monastère, approuvé par le roi. En 1770, l'Intendant d'Orléans achète le couvent et l'ancien monastère devient une maison de force, une prison, appelée Hôpital royal de Saint-Charles. En 1814-1815, on y installe une caserne. En 1977, les anciens locaux sont détruits et en 1980, des travaux sont faits pour la construction de la Caisse d'allocations familiales.