Gens d'ici et d'ailleurs
Gens d'ici et d'ailleurs
Nos fleurons
Nos fleurons
Trouver
un médecin généraliste :
Gens d'ici (Page 2)
vers page 1
Gens d'ici (Page 2)
vers page 1
Accès rapide aux cartes et infos Orléans Pratique
Accès rapide aux cartes et infos Orléans Pratique
Liens rapides ...
Les Minimes. Le 26 avril 1612, les Minimes obtiennent de la ville d'Orléans le terrain des Buttes des arbalétriers et des arquebusiers, situé rue d'Illiers, et s'y installent en 1613. La première pierre du monastère est posée en 1615 et, en 1626 l'évêque, Mgr de l'Aubespine, bénit la nouvelle chapelle. En 1788 la communauté loue les locaux à la municipalité puis les religieux quittent les Minimes et s'installent, jusqu'en 1790, rue des Pastoureaux. Pendant la Révolution, le couvent devient maison d'arrêt puis il est vendu et on y établit en 1801 une filature de coton, puis une fabrique de couvertures. Vers 1830, l'église devient le local de la Bourse de commerce. En 1842 un pensionnat de garçons prend possession des locaux. En 1860 s'y installe le petit séminaire de Sainte-Croix qui, en 1906, quitte les Minimes pour se réfugier peu après rue du Colombier. Après avoir servi de caserne, les locaux sont utilisés par le service des Archives du Département du Loiret. Après les bombardements de juin 1940, la chapelle est reconstruite. Le cloître des Minimes est situé Passage du chanoine Chenesseau.
Fêtes de Jeanne d'Arc 1612. Cette année-là, une vieille querelle de clocher sera ravivée entre les cinquanteniers (Police Nationale) et les Chevaliers du guet (Police Municipale). Les premiers ayant pour eux la légitimité de leur ancienneté (Ils participèrent à la libération de 1429), s’affairent à la défense de la cité. La ville est divisée en quartier, dans chaque quartier, un cinquantenier, chef de garde élu, commande 50 citoyens volontaires (d’où leur nom). Les Chevaliers du guet, police municipale créée en 1460 par Charles, Duc d’Orléans, officient et assurent la surveillance (surtout nocturne) de la ville depuis leur petite forteresse de la rue Parisie, la maison des Chevaliers du guet. Entre les deux formations, sévit une guerre de pouvoir et d’égo. Le drame se produit le 7 mai quand le maire et les échevins décident que les Chevaliers du Guet défileront en silence, sans tambours ni trompettes. La foule, Girondine avant l’heure, appréciera cette décision de « décentralisation » du pouvoir.