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L'Hôtel Groslot : Le bâtiment est construit à partir de 1530 par Jacques Groslot, bailli de la ville. Le 18 octobre 1560, le roi François II s’installe avec sa cour dans l'hôtel pour marquer son opposition à Jérôme Groslot, fervent partisan de la Réforme protestante. François II meurt à hôtel Groslot, après s'être évanoui à Saint-Aignan, le 5 décembre 1560 malgré la présence de son chirurgien Ambroise Paré. Charles IX succède à François II à la suite des États généraux de 1560 qui se tiennent devant l'hôtel dans une grande salle dressée à l'occasion. Le roi étant alors âgé de 10 ans, la régence est confiée à sa mère Catherine de Médicis. Après un séjour de presque cinq mois, la cour quitte Orléans et l'hôtel Groslot le 12 février 1561. Jérôme Groslot reprend possession de l'hôtel après le départ de la cour. En 1569, le roi Charles IX y rencontra l'orléanaise Marie Touchet, qui allait devenir sa favorite.L'hôtel est ensuite acheté par la municipalité en 1738, elle y loge d'abord les intendants successifs de la généralité d'Orléans puis y installe l'hôtel de ville après la Révolution française, en 1790. Cette belle demeure sera restaurée en l’état actuel de 1850 à 1854. En 1880, désireuse de s’agrandir, la mairie racheta l’Hôtel Hardouineau mitoyen. Ainsi furent également agrandi les jardins de la mairie et on y installa, pierre par pierre, la façade de la chapelle Saint-Jacques située rue des Hôtelleries.
Maison Canoniale (22, rue Saint-Étienne) : Cette ancienne maison canoniale du cloître de Sainte-Croix d'Orléans se compose aujourd'hui de deux corps de logis : l'un sur la rue, l'autre entre cour et jardin. Ce dernier a été construit dans les années 1525-1530. Cette maison de la première Renaissance était occupée par des chanoines jusqu'à son adjudication en 1791. Son principal intérêt réside dans les plafonds de ses deux niveaux qui ont conservé pratiquement intact leur solivage ancien où se trouve une série de motifs empruntés au vocabulaire décoratif italien apparus en Touraine dans les années 1505-1510. A la fin du 19ème siècle, cette maison appartint à l'historien Louis-Modeste Jarry (Archiviste paléographe).