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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1428

  • L'église Saint-Aignan :  En 1428, l'histoire se répète avec l'envahisseur Anglais, et l'église est rasée une seconde fois. Dès 1439, les travaux de reconstruction sont entrepris sous le règne de Charles VII. Quelques années plus tard, Louis XI intègre la collégiale à l'intérieur des remparts de la ville par la construction d'un nouveau mur. Sous Charles VIII et Louis XII l'église est agrandie. 


  • L'église Saint-Euverte : Durant la guerre de 100 ans, l'église est démolie deux fois (1358 et 1428) sur ordre du bailli d'Orléans de crainte de voir le lieu transformé en place forte par nos ennemis, les Anglais. Reconstruite, l'église sera à nouveau mise à mal en 1562 pendant les guerres de religions.


  • L'église Saint-Laurent : Au fil des siècles, l'église fut saccagée par les Huns, pillée par les Normands, incendiée... et toujours reconstruite. En 1428, les Orléanais détruisent l'église pour empêcher les Anglais de s'y fortifier, mais malgré tout, ils établissent un fort (appelé Windsor) sur les ruines de l'église. Après la levée du siège, tous les forts Anglais seront rasés, Windsor sera le premier et l'église sera reconstruite.



  • L'église Saint-Paterne : Au cours de la guerre de cent ans, elle sera détruite 2 fois par les orléanais eux-mêmes (en 1358 et 1428), redoutant que les Anglais n'utilisent le bâtiment comme place forte.


  • L'église Saint-Pierre du Martroi : L'église est détruite volontairement deux fois pendant la guerre de 100 ans (1364 et 1428) de peur que les Anglais ne la transforme en place forte. L'église est à l'époque située hors des remparts de la ville. Sa destruction laissera place, provisoirement à un cimetière.



  • Notre Dame-du-Chemin (Rue de Solférino) : 1428 - L'église est détruite par les Orléanais pour des raisons stratégiques. Elle sera reconstruite par la suite.



  • Eglise Saint-Victor (2, rue des Pensées) : 1428 - L'église est détruite lors des invasions Anglaises.


  • Eglise Saint-Michel ( Rue de Bourgogne) : 1428 - Détruite pendant le siège, puis reconstruite.



  • L'Eglise Saint-Gervais (Saint-Phallier), au 29, de la rue Saint-Marc, existe depuis au moins l'an 840. Elle sera détruite en 1358 et 1428 lors des invasions Anglaises, puis reconstruite dès 1482 par Charlotte de Savoie, seconde femme de Louis XI. Elle prit alors le nom de Saint-Phallier. En 1562, les Huguenots dévastent l'église qui sera reconstruite puis supprimée et vendue à la Révolution.


  • L’église Saint-Martin-Cuisse-de-Vache (3, rue Edouard Fournier) :  Elle sera construite vers 840. Rasée en 1358 par les Orléanais pour des raisons stratégiques, elle est ensuite reconstruite avant de disparaitre en 1428.


  • La chapelle Saint-Antoine. Construite sur une motte de l’ancien pont, elle sera dévastée pendant le siège de 1428. Louis XII la fait réparer en 1501. Elle disparaitra avec la démolition de l’ancien pont des tourelles et le retrait des mottes.




  • La grande île Charlemagne : Une bastille Anglaise sera élevée en 1428 par les Anglais sur cet îlot. Au fil du temps, plusieurs îles s'y joindront (île aux Boeufs et île aux Toiles) pour ne former qu'une. Ces îles, données par Charlemagne au chapitre de Saint-Aignan, prendront naturellement son nom en son honneur.


  • Le grand couillard : La rue de la charpenterie, à Orléans,  était tout simplement, dès le 15ème siècle, la rue des charpentiers. Ici se construisirent balistes et couillards utilisés durant le siège de 1428. Orléans possédait son grand couillard pendant le siège de 1428. Lire la suite.


  • Les Augustins : Les Révérends Pères Augustins furent reçus à Orléans vers l'an 1280. Ils s'installent au sud de la Loire, près du pont des Tourelles. Leur chapelle prend le nom de « Notre-Dame-des-Aides ». A diverses reprises, le couvent est détruit : par les inondations du fleuve, par les Orléanais, lors du siège de 1428. Reconstruit par la suite, il est démoli de nouveau en 1562, par les Huguenots puis par les Ligueurs. En 1613, Louis XIII fait reconstruire le monastère, un peu plus au sud (près de la place de la Bascule). A la Révolution, au départ des Augustins, la propriété est vendue en 1791. Une raffinerie puis une tuilerie-briqueterie s’y installent.


  • L'Aumône Saint-Pouair ou des garçons. L'Aumône Saint-Pouair (c'est-à-dire de Saint-Paterne) était située à l'intersection des rues Bannier et de la Bretonnerie. Elle fut fondée en 1298, par la Confrérie des maîtres écrivains d'Orléans, afin d'accueillir les pauvres et indigents. Détruite en 1428, lors de l'invasion anglaise, elle fut reconstruite en 1437. En 1555, elle prit le nom d'Aumône des Garçons, recevant les pauvres et les jeunes garçons natifs d'Orléans. Ces derniers y étaient logés, nourris et entretenus. On les initiait à différents métiers et on les plaçait chez des maîtres-artisans. En 1613, Fougeu d'Escures fit rebâtir la chapelle de l'Aumône qui avait été dévastée par les Huguenots. A la création de l'Hôpital Général, en 1675, l'Aumône Saint-Pouair fut supprimée et les locaux vendus à l'Hôtel-Dieu d'Orléans.


  • Les grands Carmes. Les grands Carmes vinrent à Orléans vers l'an 1265 et s'établirent sur l'emplacement occupé de nos jours par l’ancien l'Hôpital Général. Ce couvent fut détruit par les Anglais en 1358. Ils construisirent alors un nouveau couvent, rue des Carmes, détruit à son tour par les Orléanais en 1428, lors du Siège. Les Carmes édifièrent ensuite un monastère plus vaste. Leur église, fut démolie, ainsi que le couvent, en 1562, par les Huguenots. Dès 1570, avec l'aide de Charles IX, ils se remirent à l'œuvre et reconstruisirent un nouvel établissement. L'église sera achevée en 1604. Avec la Révolution, les Carmes quittèrent Orléans en 1790. Le couvent, mis en vente fut acheté par l'architecte Lebrun qui le démolit et construisit sur son emplacement un vaste immeuble en bordure de la rue des Carmes.


  • Notre-Dame et Saint-Vrain alias Sainte-Anne – Cimetière Sainte-Croix (Campo Santo). C'était la chapelle du cimetière. En 1266, l'évêque, Robert de Courtenay, en pose les fondements et la confrérie des Ecrivains se charge de l'édifice. En 1297- 1299, un acte de l'évêque Ferry de Lorraine signale que le nom de Saint-Vrain fut ajouté à celui de Notre-Dame, pour désigner la chapelle. Elle est détruite par les Orléanais lors des invasions Anglaises en 1358 et 1428. En 1474, époque où l'on commence la construction des arcades du cimetière, elle est reconstruite sur un autre emplacement (en bordure de la rue Dupanloup) A la fin du 15ème siècle, elle est cédée à la confrérie des menuisiers et prend le nom de Sainte-Anne. Ruinée en 1562 par les Huguenots, elle est réédifiée en 1569. En 1786, le cimetière est supprimé et la chapelle démolie en 1788. Sur son emplacement fut construit peu après le Bureau de bienfaisance, œuvre du docteur Antoine Petit, remplacé en 1969 par l'école des Beaux-Arts.


  • L'Hospice des aveugles ou Saint-Mathurin. En 1259, Saint-Louis, de passage à Orléans, fait construire au nord de l'enceinte (59, rue Bannier) une église dédiée à saint Mathurin, avec un hospice réservé aux pauvres aveugles. Détruit lors du siège d'Orléans en 1428, puis rebâti, Saint-Mathurin est réuni administrativement à l'Aumône générale d'Orléans en 1560. La chapelle, ruinée par les Huguenots en 1567, est réédifiée par la suite.


  • Les Jacobins. Les Jacobins (nom donné aux Dominicains dont la maison-mère était située rue Saint-Jacques à Paris) sont venus à Orléans en 1218 ou 1219. A ce moment, l'évêque Philippe de Jouy leur donna l'église Saint-Germain-des-Fossés située au nord des fortifications. On installa chez eux les Ecoles de Théologie et de Droit jusqu'en 1337. Durant les guerres anglaises, le couvent fut détruit par les Orléanais en 1358, rétabli en 1389 et démoli de nouveau en 1428. Reconstruit peu après, il fut ruiné, en 1562 et 1567, par les Huguenots. Jacques Alleaume, bourgeois d'Orléans le fit rebâtir en 1575. Dans l'église des Jacobins se trouvait la chapelle de Notre-Dame de Pitié, fondée en 1473, siège de la confrérie des Marchands fréquentant la rivière de Loire. Avec la Révolution, les Jacobins quittèrent Orléans en 1791. Devenu bien national, le couvent acheté par la ville d'Orléans fut transformé en caserne (Caserne Duportail). Les bâtiments, cédés par l'Etat à la ville d'Orléans en 1912, disparurent, ainsi que la chapelle, en 1927 pour faire place au quartier appelé alors Les Champs-Elysées.


  • La Madeleine. Dans le faubourg Madeleine, se trouvait, au 11ème siècle, une église Sainte-Marie-Madeleine. En 1113, l'évêque Jean II la concéda au bienheureux Robert d'Arbrissel, qui y installa un prieuré dépendant de l'abbaye de Fontevrault. Le monastère et l'église, démolis par les Orléanais lors des invasions anglaises en 1428, reconstruits en 1466, furent de nouveau ruinés en 1562 par les Huguenots, puis restaurés en 1600 par Fougeu d'Escures. A la Révolution, les religieuses quittèrent Orléans en 1792. Le monastère fut vendu et démoli, ainsi que l'église, en 1799. A la Madeleine était joint un prieuré Saint-Jean-l'Evangéliste, avec sa chapelle, construit au 12ème siècle et détruit en 1562. C’était une communauté d'hommes dépendant du monastère de femmes.


  • Les Récollets, anciennement les Cordeliers. Les Cordeliers ou frères mineurs, vinrent Orléans vers l'an 1240. Ils s’installèrent dans la chapelle Saint-Chéron à l’angle de la rue de la Bretonnerie et de la rue des Récollets. Là ils construisirent le couvent, démoli par les Orléanais, lors du siège 1428. Il fut réédifié en 1456. En 1567, l'église est de nouveau détruite par les Huguenots qui transformèrent le couvent en arsenal. En 1611, les Cordeliers étai tombés dans un tel relâchement que les Récollets, en vertu des Lettres patentes qu'ils avaient obtenues auparavant du roi Henri IV, prirent possession du monastère de ces religieux. En 1636, grâce au duc d'Orléans, l'église et le couvent étaient reconstruits. En 1727, une nouvelle église fut bâtie. Avec la Révolution, les bâtiments furent vendus en 1792 ; une manufacture de draps s'y installa en 1811. Le tout disparut par la suite. Sur l'emplacement des Récollets on édifia au début 19ème siècle les hôtels des  1, bis et 3, de la rue de Bretonnerie.


  • Rue du Puits Lodon (Cette rue n'existe plus) : La légende dit, qu’au moment du siège de 1428, lors d’une attaque de la Porte Renard, une troupe Anglaise sera acculée dans cette rue et la plupart des soldats furent précipités dans un puits situé dans la rue. Au fond du puits, ils furent achevés par des jets de pierres. Depuis, ce puits pris le nom, comme la rue, de « Puits Lodon ». Lodon ou London étant le nom donné aux Anglais à cette époque.

Cette année là, en d'autres lieux :

Tremblement de terre en Catalogne. A Grenoble, les rues commencent à être pavées.

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