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Les bâtiments remarquables d'Orléans

Bâtiments remarquables.

Le Mont de Piété

1838

Bâtiments remarquables à Orléans

Date de construction :

Non - N'existe plus

Bâtiments remarquables à Orléans

Inscription aux Monuments historiques :

Le Mont-de-Piété

Situation :

44, Quai Barentin

Histoire du Mont de Piété à Orléans.

En 1781, la Société de physique d’Orléans obtient l’autorisation d’installer sur les bords de Loire un jardin botanique. Situé Quai Barentin, le jardin avec vue sur Loire s’étends sur 4000 m² et dispose de plusieurs bâtiments et hangars puis d’une serre chauffée dès 1788. Mais en 1832, la ville doit se doter d’un entrepôt des douanes et cet emplacement, près de la Loire et de ses ports, semble idéal.

Les plantes sont temporairement stockées sur le terrain de l’ancien Moulin de l’Hôpital avant d’être transférées vers le nouveau jardin : Le jardin des plantes au sud de la Loire.

En 1838, le bâtiment des entrepôts des douanes est achevé par l’architecte Pagot. Malheureusement, durant la seconde moitié du 19ème siècle le commerce fluvial va péricliter au profit du nouveau chemin de fer et l’entrepôt des douanes, ici situé, n’a plus guère d’utilité. De plus, un immense entrepôt pour le fret ferroviaire a été installé près de la gare de marchandise (rue de la gare). De fait, le rez-de-chaussée sera occupé par la Société Nautique pour abriter ses petites embarcations et l’étage servira d’internat à l’école de garçons de la rue des Turcies. 


Mais la roue tourne, et en 1904 s’installe dans la place le Mont-de-Piété ou Crédit Municipal. En 1919, un scandale y éclate lors de l’affaire Stavisky. Sous couvert de relations communes, le directeur du Crédit Municipal d'Orléans s'associe avec lui. Stavisky empruntera alors de fortes sommes au Crédit Municipal, laissant en gage de fausses pierres précieuses.


En 1965, le Mont-de-Piété fermera ses portes et sera détruit en 1970 pour laisser place à l’Hôtel Jacques Borel (qui fera scandale pour sa hauteur), puis à l’Hôtel Sofitel (Marque rachetée par Borel en 1975) et enfin devenir aujourd’hui l’Hôtel Mercure. Au pied de l’Hôtel se trouve une station-service (située sous la piscine de l’Hôtel) désormais fermée.

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